jeudi 16 janvier 2014

L'atelier

L'atelier est en cours de réorganisation pour pouvoir disposer de l'outillage plus méthodologiquement. Des photos plus détaillées seront alors postées.

En attendant, voici quelques photos des machines chinées ces dernières années et qui seront nécessaires à la réalisation des composants.


 - Un tour Schaublin SV70 avec ses nombreux accessoires









- Une machine à perler Franz






- Une perceuse sensitive Aciera E3



- Une affûteuse Agathon Minor


- Une pointeuse Hauser M1






- Une machine à polir les ailes de pignons


- Un pantographe Lienhard d'établi


- Un Pivofix


- Un tour à guillocher Lienhard

















- Une machine à guillocher rectiligne Güdel



mercredi 15 janvier 2014

Présentation

Bonjour à tous.

Après plusieurs années à fréquenter les différents sites et forums horlogers, je me décide donc à me lancer également dans la création d'un blog pour y partager différents projets.

Une petite présentation permettra de planter le décor:

Afin de satisfaire mes parents, j'ai poursuivi mes études jusqu'au Bac S sans savoir réellement ce que je comptais faire ensuite.
Mon oncle, marchand d'horlogerie aux puces de Saint-Ouen, avait souvent évoqué la voie artisanale du métier qui offrait des débouchés garantis.
C'est donc ainsi que je me suis retrouvé à l'école d'horlogerie de Paris (lycée Clément Ader) où j'ai obtenu un CAP et un Bac Pro.
J'ai eu la chance, en plus de la formation de base, de pouvoir travailler en parallèle sur des pièces anciennes, et parfois très rares, que mon oncle me confiait.
De plus, un stage chez Mr Gendron, décédé aujourd'hui, m'a appris énormément sur la restauration d'horlogerie ancienne: Rigueur, méthodologie, observation, techniques anciennes,...
Le métier devenait peu à peu une passion.
Après 10 mois de service militaire, j'ai donc décidé de me lancer et me suis mis à mon compte comme artisan.
Malheureusement, l'artisanat est relativement ingrat: Beaucoup d'heures à passer à l'établi pour une reconnaissance financière médiocre. J'ai donc repris l'affaire de mon oncle aux puces et me suis orienté dans le commerce d'horlogerie ancienne, avec dans l'idée de pouvoir m'équiper correctement (certaines machines sont hors de prix) pour réaliser mes propres montres.
A ce jour, mon atelier est très bien équipé et il est temps de revenir à mes "premiers amours": L'établi.
Malgré tout, les contraintes financières du quotidien ne me permettent pas de passer autant de temps que je le souhaiterais à mes projets, mais le principal est d'arriver à un résultat.

Ce blog vise justement à détailler les différentes étapes de ces projets.

Mathias RICCI
Marché Dauphine, stand 16
140 rue des rosiers
93400 Saint-Ouen